Toutes ma saison en canoe,en kayak, mes péripéties en rivières ainsi que des aventures avec tout engin susceptible de glisser !!!
6 Octobre 2011
Cette année semble me porter sous l'étoile de: "la guigne" !
Après mes trois mois de corset, me voilà opéré en urgence ce 15 aôut pour un abcès au talon d'Achille... Vive l'eau du gave de Pau et sa pollution. Presque trois semaines plus tard et nombre de séances de musculation pour me calmer les nerfs j'étais de nouveau sur l'eau et au travail. Seulement, c'était sans compter sur les effets indésirables des antibiotiques qui ont fini de perturber mon entrainement et ma préparation pour la Sickline.
Fortifié par les 17 heures de voiture entre Pau et Oetz un bon groupe de Pyrénéen franco- espagnol était donc dans le Tirol.
Une belle semaine. Un temps plus que radieux, de l'eau dans les rivières en très belle quantité pour nous rafraichir et s'était l'heure de la course.
La guigne semblant m'avoir suivi jusqu'en Autriche, c'est donc à tout juste 20 mètres du débarquement de mon ultime descente d'entrainement, la veille du début des festivités que je me retrouve le corps compréssé entre la falaise et mon kayak poussé par l'eau. Résultat: une côté bien maché et les intercostaux défoncés !
La douleur montant crescendo, je passe le stade de la qualification avec difficulté. 25 ème et vraiment pas sùr de courrir les phases final le lendemain.
Deux solutions: - Faire forfait et me rentrer sagement à la maison récuperer (encore). - Serrer les dents sachant que ma côte n'était pas cassée et que mon intercostable exprimait la sensation d'un coup de couteau.
Fafa avait la solution. Deux tours de buste en bande velpo et scotch "power tape". Si je pouvais descendre "Vellerbrucke" pour le warm up obligatoire, il y avait des chances pour que je puisse faire la course.
Dans la douleur mais content d'y être je vais courir la Super final ! A chaque descente je me suis appliqué sur ma gestuelle pour limiter la douleur et surtout éviter la sortie de route que je n'aurais pas pû recuperer.
Lors du run de final, la douleur été terrible dès le tiers de la course, juste au milieu du plat. Mais surtout ne rien lacher.
Ce fût ma plus belle descente de la sickline en 4 ans. Isaac mon pote américain est venu m'aider à sortir de mon kayak pour aller faire la dernière interview. J'ai vraiment eu très mal, j'ai fini au mental.5 ème.
Pour visioner la course de final cliquez sur la photo.