Toutes ma saison en canoe,en kayak, mes péripéties en rivières ainsi que des aventures avec tout engin susceptible de glisser !!!
14 Novembre 2011
Comme d'habitude, le
plus dur dans le marathon de l'Ardèche : c'est le départ !
Pas une goutte d'eau ne s'est transformée en écume durant les premières minutes. Règle numéro un, ne jamais freiner sous peine de finir baigneur façon mauvaise boule de bowling.
Bien placé sur la grille, Franck et moi-même engagés en canoë biplace avons pris un très bon départ. Sauf que surpris, Franck n'avait pas fermé sa jupe !
Du coup le rafiot a pris un peu d'eau mais vite fermé tout s'est bien passé.
Vite en tête de notre catégorie, la baston pouvait enfin commencer une fois le Pont d'Arc franchi. Vite rejoint par les Strasbourgeois Heitz/Peltriaux puis un peu plus tard par les nouveaux séniors Pazat/Ruiz, le leadership change tour à tour pendant plus de 50 minutes. Les nerfs s'échauffent à mesure que les muscles surchauffent. Il fallut attendre le bon virage et la bonne vague d'un K2 attardé pour passer définitevement devant.
Ne plus jamais se retourner, pomper dès que possible sur la poche à eau pour enfin voir l'ultime ligne droite de Saint Martin d'Ardèche. J'ai jamais été aussi content de la voir celle-la ! Franck est rouge vif. Mon bras gauche ne se déplie plus sous l'effet des crampes. Du coup, la meilleure méthode pour avancer dans ces moments là, c'est celle des rameurs de pirogue. Nous changeons donc de bordé tous les 14 coups de pagaie et ainsi entretenir la vitesse du C2 et ménager les muscles. Sauf un, le fessier ! Il ne bouge plus depuis près de deux heures et réclame un peu de mouvement...
Heureux d'avoir franchi l'arrivée en tête, nous nous hâtons de débarquer. Les jambes figées, Franck me rattrape au vol alors que je tombais façon tronc d'arbre direct dans le limon...
Une belle victoire après 3 semaines passées aux USA en kayak de rivière. Serais-je polyvalent ? oui.